Philippe Visson (1942-2008) RU, « Nature morte : Bouquet dans un vase sur entablement d’une nappe à losange ».

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Acrylique sur plaque d’aggloméré Signée et datée en bas à droite sur une étiquette 1997.

Dimensions d’œuvre : 56 cm x 46 cm

1800.00 CHF H.T.

Philippe Visson

Philippe Visson (né en 1942)

Russie

Philippe Visson, dont les parents sont tous deux d'origine russe, est né à New York en 1942 et a grandi dans un milieu cosmopolite, entre l'Europe et les États-Unis. Il commence à peindre à l'âge de 16 ans de manière frénétique et sans prendre de leçons. Son succès est instantané lorsqu'on lui propose d'exposer à la galerie Craven, Paris en 1958. (Notre tableau fut exposé lors de cette exposition, voir prospectus dans tiroir).

De retour aux États-Unis (Washington D.C.) en 1960, la période de 1963-1979 est caractérisée par une vie d'ascète et de solitaire qui se prolonge lorsque sa famille s'installe en Suisse (Epalinges) à la fin des années soixante. Il peint dans une des chambres de la maison de ses parents et inonde toutes les pièces vides de ses productions qu'il cache au public, ne les soumettant qu'au regard de personnalités comme Marcel Brion de l'Académie française ou Jean Leymarie, directeur du Musée d'Art moderne de Paris.

Ce n'est qu'au début des années septante qu'il confronte à nouveau son travail aux yeux du public. Il rencontre plusieurs acteurs culturels importants de l'époque, comme René Berger (directeur du Musée des Beaux-Arts de Lausanne) et Michel Thévoz (futur directeur du Musée d'art brut).

Après le décès de son père en 1971, il s'installe avec sa mère à Paris puis retourne à Washington D.C. où il entame une courte période d'abstraction.

De retour en Suisse et à la mort de sa mère au début des années quatre-vingt, il rencontre un franc succès en Suisse, où des institutions exposent et achètent ses peintures (Kunsthaus d'Aargau, l'Office fédéral de la Culture à Berne).

Après une vie d'ermite aux Paccots, Philippe Visson descend s'installer sur la Riviera vaudoise. Ce déménagement marque une forme de retour à la vie en société, malgré le fait qu'il peigne dans une cave. Une période de projets publiques avec buts charitables se déclanche. Visson se sent nourri par ce contact avec le public.

Visson prend un premier atelier au Montreux-Palace dans les années nonante. Cette sortie des sous-sols marque une nouvelle étape pour l’artiste. Il commence une période de travail acharné, et établit une Fondation Visson pour supporter la Société Vaudoise pour la Protection des Animaux, et la Fondation Per Canem.

Autres œuvres